Début d'année difficile

Même si nous publions des photos des adoptés, des bonnes nouvelles, nous ne pouvons pas occulter ce mauvais début d'année : 4 à 5 demandes d' abandons tous les jours auxquelles nous ne pouvons pas répondre présent et surtout la fin des contrats aidés. Des dizaine de refuge en France, parfois plus importants que le nôtre sont, comme nous, face à ce dilemme insoluble : comment concilier la nécessité d'avoir du personnel et l' impossibilité de faire face aux charges salariales ? Même si nous avons des bénévoles, aucun ne peut travailler de 7h 30 à 19hh30, tous les jours, ni assurer les week- end, les jours fériés.. Peu à peu, le danger de ne plus faire face plane sur la plupart des associations de protection animale qui sont pourtant un tremplin à la réinsertion et qui emploient énormément de contrats, certes éphémères, mais qui permettent à des personnes de retrouver un job et un salaire, une dignité ! Pour comprendre l'ampleur du phénomène, une simple recherche sur google ( "Association de protection animal / contrat aidé") vous permettra de comprendre le drame qui se joue un peu dans toutes les régions et dont les animaux vont être les premières victimes !

Il suffirait de baisser les charges salariales sur les associations à but non lucratif, ne vivant,comme nous, que de dons..

Au sens littéral, il y a certainement trop d'associations de protection animale, juste parce que leur nombre si important montre combien notre pays méprise la cause animale depuis trop longtemps, ne sanctionnant pas assez maltraitance, abandons, ne régulant pas la prolifération de chiens et de chats par des stérilisation obligatoires ! N’empêche que si nos associations existent et sont toutes pleine à craquer, c'est qu'elles sont indispensables... il suffirait que tout la haut, dans leur fauteuil de cuir, tous ces ministres aient un peu de compassion à défaut d’amour des animaux .. Ne rêvons pas !!

(photo Doogy, ancien protégé du refuge qui a marqué l’équipe par son histoire)